Comment obtenir son prêt immobilier en 2023 ?

par | Août 15, 2023 | Financement | 0 commentaires

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La réalité du marché du prêt immobilier en 2023 est bien différente de celle des années précédentes. Avec la montée constante des taux d’intérêt et l’adoption de réglementations plus strictes par les banques, obtenir son prêt immobilier est devenu un défi de taille. Cependant, il reste possible pour quiconque de contracter un prêt immobilier en 2023. La patience et la taille du prêt feront la différence. Dans ce guide, nous vous aiderons à comprendre comment naviguer dans ce paysage financier complexe et comment maximiser vos chances d’obtenir un prêt immobilier en 2023.

Comprendre le prêt immobilier

Prêt immobilier : comment fonctionne-t-il ?

Un prêt immobilier, aussi appelé crédit immobilier, est un emprunt bancaire destiné à financer tout ou partie de l’acquisition d’un bien immobilier, la construction d’un logement ou des travaux sur un bien existant.

Voici comment cela fonctionne :

  1. Demande de financement : L’emprunteur s’adresse à un établissement bancaire ou financier, ou utilise les services d’un courtier pour comparer les offres.
  2. Évaluation du dossier : La banque étudie la solvabilité de l’emprunteur en examinant ses revenus, ses charges, son apport personnel, son historique bancaire et son taux d’endettement.
  3. Offre de prêt : Si le dossier est jugé solide, la banque propose une offre de prêt précisant le montant, la durée, le taux d’intérêt (fixe, variable ou mixte), les éventuels frais annexes, et les modalités de remboursement.
  4. Délai de réflexion : Une fois l’offre reçue, l’emprunteur dispose d’un délai de réflexion (généralement 10 jours) avant d’accepter définitivement l’offre.
  5. Garanties : La banque demandera généralement des garanties pour se protéger en cas de défaillance de l’emprunteur. Les plus courantes sont : l’hypothèque, la caution, ou le privilège de prêteur de deniers (PPD).
  6. Déblocage des fonds : Après signature chez le notaire (pour l’achat d’un bien), les fonds sont débloqués et versés au vendeur ou au promoteur.
  7. Remboursement : L’emprunteur commence à rembourser la banque selon les modalités établies, généralement par mensualités comprenant une partie du capital et les intérêts.
  8. Assurance emprunteur : Bien que généralement non obligatoire, la plupart des banques exigent une assurance emprunteur qui couvre les risques de décès, d’incapacité de travail ou d’invalidité. Dans certains cas, elle peut également couvrir le risque de perte d’emploi.
  9. Remboursement anticipé : Sous certaines conditions et parfois moyennant des pénalités, l’emprunteur peut choisir de rembourser son prêt avant la fin de la durée prévue.
  10. Fin du prêt : Une fois toutes les échéances réglées, le prêt est intégralement remboursé, et la banque délivre un certificat attestant que l’emprunteur n’a plus de dettes envers elle.

Il est essentiel pour un emprunteur potentiel de bien comprendre les termes de son prêt, de comparer les offres, et de négocier autant que possible pour obtenir les meilleures conditions. Un conseiller financier ou un courtier en prêt immobilier peut être une ressource précieuse dans ce processus.

 

Quelles sont les conditions à remplir pour pouvoir prétendre à un emprunt immobilier ?

Obtenir son prêt immobilier dépend de nombreux critères que les établissements bancaires utilisent pour évaluer la capacité d’un emprunteur à honorer ses engagements financiers. Bien que ces conditions puissent varier d’une banque à l’autre, plusieurs éléments clés sont généralement pris en compte.

La situation financière de l’emprunteur est primordiale. Les banques scrutent minutieusement les revenus réguliers en examinant les bulletins de salaire, les contrats de travail, ou les bilans pour les travailleurs indépendants. L’idéal pour les banques est que les mensualités de tous les crédits d’un emprunteur, y compris le prêt immobilier envisagé, ne dépassent pas 35% de ses revenus. Cependant, ce ratio peut fluctuer selon les situations. De plus, après déduction de toutes les charges courantes, il est essentiel qu’il reste une somme suffisante à l’emprunteur pour vivre correctement, ce qu’on appelle le « reste à vivre ».

La stabilité professionnelle est également un facteur décisif. Si les contrats à durée indéterminée (CDI) sont privilégiés, les personnes en CDD, en intérim ou exerçant une profession libérale ne sont pas pour autant exclues. Ces dernières devront souvent justifier de revenus stables sur plusieurs années.

L’apport personnel est un autre élément que les banques considèrent. Il est couramment recommandé d’avoir un apport d’au moins 10% du montant du bien pour couvrir les frais annexes, comme ceux du notaire. Cependant, plus cet apport est conséquent, plus il est susceptible de favoriser l’obtention du prêt et de négocier un meilleur taux.

L’historique bancaire de l’emprunteur joue aussi un rôle crucial. Une absence de découverts importants et répétés, associée à un historique sans incidents de paiement ou fichage à la Banque de France, est de bon augure pour obtenir un prêt.

Le projet immobilier en lui-même est aussi évalué. Sa nature, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou d’un investissement locatif, sa localisation et sa valeur sur le marché sont autant d’éléments analysés par les banques.

La plupart des banques exigent une assurance emprunteur qui couvre des risques tels que le décès, l’incapacité de travail, et parfois la perte d’emploi, même si légalement elle n’est pas toujours obligatoire.

Enfin, les garanties sont une condition sine qua non pour l’obtention d’un prêt immobilier. Que ce soit à travers une hypothèque, une caution d’un tiers ou le privilège de prêteur de deniers, la banque cherche à se protéger en cas de défaillance de l’emprunteur.

En conclusion, bien que l’obtention d’un prêt immobilier puisse sembler complexe, comprendre les critères d’évaluation des banques est le premier pas vers la concrétisation de son projet. Il est important de noter que ces conditions peuvent varier selon la conjoncture économique, la politique de l’établissement bancaire, ou la relation entre la banque et l’emprunteur.

Les critères pour obtenir son prêt immobilier en 2023

Le taux d’endettement

Le taux d’endettement est l’un des critères les plus importants pour obtenir son prêt immobilier.

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Il s’agit d’un indicateur clé utilisé par les établissements financiers pour évaluer la capacité d’un particulier à rembourser un crédit. Il représente le rapport entre l’ensemble des charges financières mensuelles d’une personne (ou d’un ménage) et ses revenus.

Voici comment le calculer :

Taux d’endettement (%) = (Charges financières mensuelles / Revenus mensuels) × 100 

Charges financières mensuelles : Il s’agit de l’ensemble des mensualités en cours (crédit immobilier, crédit à la consommation, loyer, impôts, etc.).

Revenus mensuels : Ces revenus englobent le salaire, les éventuels revenus locatifs, les pensions, les aides, etc.

Par exemple, si un individu a des charges financières mensuelles de 1 000 € et des revenus mensuels de 3 000 €, son taux d’endettement est :

Taux d’endettement = (1000 / 3000) × 100 = 33,33%

Depuis deux ans, les profils les plus justes ne peuvent plus emprunter au-delà de 25 ans, encore moins au-delà de 35% de taux d’endettement (assurance de prêt incluse). Pour être considéré comme un candidat viable pour un prêt immobilier, votre taux d’endettement ne doit pas dépasser 35% de vos revenus nets. Cependant, cette règle n’est pas stricte. En réalité, selon la situation financière et le reste à vivre de l’emprunteur, certaines banques peuvent accepter des taux d’endettement plus élevés.

Le « reste à vivre » est un autre indicateur important. Il correspond à la somme restante une fois que toutes les charges mensuelles sont déduites des revenus. Un reste à vivre élevé peut permettre à un emprunteur d’avoir un taux d’endettement supérieur à 35% tout en étant capable de gérer ses dépenses courantes.

En résumé, le taux d’endettement donne une première indication de la capacité d’un particulier à assumer ses dettes, mais il n’est qu’un des nombreux critères examinés par les établissements financiers lors de l’évaluation d’une demande de crédit.

La capacité d’emprunt

Votre capacité d’emprunt est un autre critère essentiel pour l’obtention d’un prêt immobilier.

La capacité d’emprunt d’un investisseur désigne le montant maximal qu’il peut emprunter auprès d’un établissement financier, compte tenu de ses revenus, de ses charges et de la durée du prêt envisagée, sans mettre en danger sa situation financière. Elle est cruciale pour déterminer quel investissement est réalisable.

Pour évaluer cette capacité d’emprunt, voici les étapes généralement suivies :

  1. Détermination des revenus : Il s’agit d’abord de prendre en compte tous les revenus stables et réguliers de l’investisseur. Cela inclut le salaire net, les primes, les revenus locatifs, les pensions, etc. Dans le cadre d’un investissement, d’autres revenus, tels que les bénéfices futurs estimés de l’investissement, peuvent également être considérés.
  2. Évaluation des charges : Cela englobe non seulement les mensualités des crédits en cours, mais aussi les autres charges fixes telles que le loyer (si l’investisseur est locataire de sa résidence principale), les pensions alimentaires versées, etc.
  3. Application du taux d’endettement : Les banques utilisent généralement un taux d’endettement de référence, souvent fixé autour de 33%, pour déterminer la mensualité maximale que peut supporter un emprunteur. Toutefois, selon la situation de l’emprunteur (stabilité des revenus, reste à vivre conséquent, patrimoine existant…), ce taux peut être ajusté à la hausse ou à la baisse.
  4. Durée du prêt : En fonction de la mensualité maximale que peut supporter l’emprunteur et du taux d’intérêt proposé par la banque, on peut déterminer sur combien d’années l’emprunt peut être étalé.
  5. Prise en compte des conditions du marché : Les taux d’intérêt varient en fonction des conditions économiques et de la politique monétaire. Un taux d’intérêt faible peut augmenter la capacité d’emprunt car il réduit le coût total du crédit.

La capacité d’emprunt est donc le produit de la mensualité maximale par le nombre de mensualités (lié à la durée du prêt).

Enfin, il est bon de noter que la capacité d’emprunt ne donne qu’une vision théorique du montant qu’un investisseur peut emprunter. Dans la pratique, d’autres critères, tels que l’apport personnel, le reste à vivre, la situation professionnelle, ou encore la qualité du projet d’investissement, seront également pris en compte par l’établissement financier.

Avec l’augmentation des taux, la capacité d’emprunt diminue, ce qui peut entraîner de mauvaises surprises. Par exemple, si la banque vous avait validé votre dossier pour 300 000 € à 1%, vous ne pourrez emprunter plus que 276 000 € à 2% et 252 000 € à 3%.

La stabilité financière

La stabilité financière d’un emprunteur est un pilier central dans l’évaluation de sa solvabilité aux yeux des banques. Cette notion englobe plusieurs aspects qui déterminent la capacité d’une personne à honorer ses engagements financiers.

L’un des premiers éléments scrutés par les banques est la stabilité professionnelle de l’emprunteur. Un contrat à durée indéterminée (CDI) est souvent gage de sécurité, contrairement à un contrat à durée déterminée (CDD) ou un statut d’intérimaire, sauf exceptions liées au secteur d’activité. Cependant, si vous êtes en CDD ou intérimaire, mais que vous avez une régularité dans vos missions et revenus, alors vous serez considéré comme étant stable par les banques. De plus, une ancienneté notable au sein d’une même entreprise ou d’un même secteur renforce cette perception de stabilité. Pour ceux qui exercent en tant qu’indépendants ou entrepreneurs, les établissements financiers se pencheront sur les bilans des années précédentes, cherchant à discerner une régularité dans les revenus et une pérennité de l’activité.

L’historique bancaire joue également un rôle prépondérant. Une gestion saine et rigoureuse des comptes, sans découverts fréquents ni incidents de paiement, témoigne d’une bonne santé financière. Par ailleurs, un historique sans accrocs en matière de remboursement de crédits est un atout majeur, tandis que les incidents passés ou un fichage à la Banque de France peuvent freiner une demande de crédit.

Le ratio entre l’endettement et les revenus est un autre indicateur crucial. La plupart des banques se réfèrent à un taux d’endettement idéal, souvent fixé autour de 35%. Ce taux permet de s’assurer que l’emprunteur pourra assumer ses nouvelles charges sans mettre en péril son équilibre financier.

L’aptitude à l’épargne et la constitution d’un patrimoine solide sont aussi des indicateurs positifs. Une capacité d’épargne régulière est signe d’une gestion financière avisée, tandis que posséder des actifs, qu’il s’agisse d’immobilier ou de placements financiers, démontre une aptitude à capitaliser.

Enfin, la situation personnelle et résidentielle de l’emprunteur influent sur cette évaluation. Des éléments comme la situation familiale, la présence d’enfants, ou encore le fait d’être propriétaire de son logement sont autant de facteurs qui peuvent rassurer une banque sur la capacité de remboursement d’un emprunteur.

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Au final, si chaque établissement a sa propre grille d’analyse et de critères, la combinaison de ces différents éléments permet de brosser un portrait complet de la stabilité financière de l’emprunteur, garantissant ainsi la confiance des banques dans le remboursement du crédit.

L’importance de l’apport personnel

La majorité des banques exigent un apport personnel pour accorder un prêt immobilier.

Néanmoins, il n’est pas obligatoire d’avoir un apport pour obtenir son prêt immobilier. Un apport personnel équivaut généralement à 10% ou 20% du prix du bien. Un apport personnel de 20% est considéré comme idéal par les banques car il permet de couvrir les frais annexes de l’acquisition immobilière.

Le rôle du courtier en prêt immobilier

Le courtier en prêt immobilier se positionne comme l’allié incontournable de ceux qui cherchent à financer un bien immobilier. Jouant le rôle d’intermédiaire entre l’emprunteur et les banques ou organismes de crédit, sa mission première est de dénicher le financement le plus adapté au profil et aux besoins de son client.

L’un des atouts majeurs du courtier réside dans sa capacité à rechercher le meilleur taux sur le marché. Grâce à un accès privilégié à un large éventail de banques et d’offres de crédit, il est en mesure de comparer minutieusement les propositions pour trouver l’offre la plus compétitive. Cette recherche est précédée d’une analyse approfondie de la situation financière de l’emprunteur, englobant des aspects tels que la stabilité des revenus, le taux d’endettement ou encore la capacité d’épargne.

Mais le rôle du courtier ne s’arrête pas là. Son expertise et sa connaissance intime du marché lui confèrent un pouvoir de négociation non négligeable. Il est souvent en mesure d’obtenir des conditions plus avantageuses pour l’emprunteur, que ce soit en termes de taux d’intérêt, de frais annexes ou de modalités contractuelles.

Au-delà de la simple négociation, le courtier se distingue par le conseil et l’accompagnement qu’il offre tout au long du processus. Il éclaire l’emprunteur sur les différentes options à sa disposition, telles que les garanties nécessaires, l’assurance emprunteur, ou encore les éventuels avantages fiscaux associés à certains prêts.

Un autre avantage indéniable du courtier est la simplification des démarches. L’obtention d’un crédit immobilier est une procédure qui peut s’avérer longue et semée d’embûches. En confiant cette tâche à un professionnel, l’emprunteur se libère d’une partie conséquente des tracas administratifs. De plus, le courtier veille au grain jusqu’à la toute dernière étape, s’assurant que tout se déroule comme convenu jusqu’à la signature définitive chez le notaire.

Il est vrai que faire appel à un courtier peut engendrer des coûts. Cependant, ces frais sont souvent rapidement compensés par les économies générées grâce à un crédit plus avantageux. Et il ne faut pas oublier que bon nombre de courtiers sont directement rémunérés par les banques, sans que cela n’engendre de surcoût pour l’emprunteur.

En conclusion, le recours à un courtier en prêt immobilier est une démarche judicieuse pour quiconque souhaite obtenir les meilleures conditions de financement, tout en bénéficiant d’une prise en charge professionnelle et adaptée à ses besoins.

L’impact du taux d’usure

Le taux d’usure est un dispositif essentiel dans le paysage bancaire de nombreux pays, agissant comme une balise protectrice pour les emprunteurs. Instauré par les autorités de régulation bancaire, il définit un taux maximal, servant de plafond, au-delà duquel il est interdit pour un établissement de crédit d’octroyer un prêt. En d’autres termes, lorsqu’une banque ou un organisme de crédit souhaite prêter de l’argent, le taux d’intérêt qu’ils proposent ne doit en aucun cas dépasser ce taux d’usure établi par les autorités compétentes.

L’une des principales raisons d’être de ce taux est de veiller à la protection des emprunteurs. Il vise à les préserver contre d’éventuels abus, empêchant les prêteurs d’appliquer des taux d’intérêt exorbitants qui pourraient plonger l’emprunteur dans une spirale de surendettement.

La méthodologie de calcul du taux d’usure est bien structurée. Il est déduit en se basant sur une moyenne des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements bancaires, à laquelle s’ajoute un certain pourcentage (33%). Ces taux, spécifiques à chaque catégorie de prêts, qu’il s’agisse de crédits à la consommation, immobiliers ou autres, sont régulièrement révisés et publiés par les autorités de régulation.

Il est crucial de noter que tout écart par rapport à ces taux n’est pas sans conséquences. Les banques ou les établissements de crédit qui osent franchir cette ligne rouge en accordant des prêts à des taux supérieurs s’exposent à de lourdes sanctions. Dans certains cas extrêmes, un prêt peut même être requalifié en don, avec toutes les implications fiscales que cela implique pour le prêteur.

Lorsqu’il est question de taux d’usure, il ne faut pas se limiter à considérer le taux d’intérêt nominal. C’est le taux effectif global (TEG) ou le taux annuel effectif global (TAEG), intégrant tous les frais associés au prêt (comme les frais de dossier ou l’assurance emprunteur), qui doit être scruté à la loupe. Si un emprunteur découvre que le taux de son crédit dépasse le taux d’usure, il est en droit de demander l’annulation des intérêts. Dans certaines situations, cela peut même conduire à l’annulation pure et simple du contrat de prêt.

En conclusion, le taux d’usure est bien plus qu’un simple chiffre dans le vaste univers du crédit. C’est une garantie, un repère qui assure que les offres de prêts demeurent justes et équilibrées. Emprunteurs comme établissements de crédit gagneraient à toujours avoir ce taux à l’esprit, garantissant ainsi des transactions équitables et transparentes.

 

Comment obtenir son prêt immobilier facilement ?

Même si obtenir un crédit immobilier nécessite de répondre à plusieurs critères établis par les banques, certaines astuces et préparations peuvent faciliter l’obtention de ce financement.

Maîtrisez tous les aspects de votre dossier bancaire

  1. Préparez un bon apport personnel : En général, un apport de 10% à 20% du coût total du projet est favorablement vu par les banques, car cela démontre votre capacité d’épargne et votre engagement dans le projet.
  2. Maintenez une situation professionnelle stable : Si possible, attendez d’être en CDI ou d’avoir une stabilité professionnelle avérée si vous êtes travailleur indépendant.
  3. Gérez bien vos finances :
    • Évitez les découverts bancaires récurrents.
    • Remboursez, si possible, les petits crédits en cours pour réduire votre taux d’endettement.
    • Gardez une bonne capacité d’épargne.
  4. Soyez transparent et complet dans votre dossier : Fournissez tous les documents demandés, et si vous avez eu des incidents bancaires dans le passé, expliquez-les.
  5. Renseignez-vous sur les aides disponibles : Selon votre situation, vous pourriez être éligible à des aides comme le Prêt à Taux Zéro (PTZ) ou d’autres dispositifs locaux.
  6. Sollicitez plusieurs banques : Ne vous limitez pas à votre banque actuelle. Faites jouer la concurrence en obtenant des propositions de plusieurs établissements.
  7. Engagez un courtier en crédit immobilier : Ces professionnels peuvent vous aider à trouver les meilleures offres rapidement, en fonction de votre profil.
  8. Optimisez la durée de votre prêt : Une durée plus courte peut augmenter vos mensualités, mais elle pourrait également vous donner accès à un meilleur taux.
  9. Prêtez attention à l’assurance emprunteur : Bien que le coût de l’assurance puisse sembler mineur comparé au taux d’intérêt, sur la durée totale du prêt, cela peut représenter une somme considérable. Comparez les offres et n’hésitez pas à déléguer votre assurance pour obtenir de meilleures conditions.
  10. Soyez flexible : Si vous êtes ouvert à des suggestions concernant la durée du prêt, le montant emprunté, ou d’autres conditions, cela pourrait faciliter les négociations.
  11. Entretenez une bonne relation avec votre banque : Si vous êtes un client fidèle, avec un bon historique, cela peut jouer en votre faveur lors des négociations.
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Enfin, bien que ces conseils puissent permettre d’obtenir son prêt immobilier plus facilement, il est crucial de s’assurer que vous êtes à l’aise avec les conditions et les mensualités. Ne vous surchargez pas avec un prêt que vous pourriez avoir du mal à rembourser à l’avenir.

Les options pour augmenter votre capacité d’emprunt

Augmenter votre capacité d’emprunt bancaire est un atout majeur pour faciliter l’obtention d’un crédit immobilier et accéder à un bien immobilier de vos rêves. Voici plusieurs stratégies pour optimiser votre capacité d’emprunt.

L’une des premières étapes consiste à augmenter vos revenus. Si vous estimez que votre valeur au travail a progressé, n’hésitez pas à négocier une augmentation salariale. Par ailleurs, explorer des sources de revenus complémentaires, qu’il s’agisse d’un travail à temps partiel, d’activités freelance ou même de la location d’un bien, peut renforcer votre dossier face à la banque.

Réduire vos charges est tout aussi essentiel. Les mensualités d’autres prêts peuvent diminuer considérablement votre capacité d’emprunt. Pensez donc à rembourser, ou même à regrouper, d’autres crédits avant d’envisager un prêt immobilier. De plus, en examinant votre budget, vous pourriez identifier et minimiser certaines dépenses récurrentes inutiles.

Il peut aussi être judicieux d’opter pour une durée de prêt plus longue. Même si cela signifie généralement un coût total plus élevé en intérêts, étaler le prêt sur une durée prolongée peut réduire vos mensualités et augmenter votre capacité d’emprunt. Par ailleurs, n’hésitez pas à négocier un meilleur taux d’intérêt avec votre banque. Une petite réduction du taux peut avoir un impact significatif sur le montant que vous pouvez emprunter.

Votre apport personnel est un élément clé de votre demande de prêt. Plus il est conséquent, moins vous aurez besoin d’emprunter. Cela peut non seulement augmenter votre capacité d’emprunt, mais aussi rassurer les banques quant à votre sérieux et votre gestion financière. Concernant l’assurance emprunteur, comparer différentes offres ou opter pour une assurance externe à la banque pourrait vous permettre de réduire ce coût.

Si vous envisagez d’emprunter à deux ou d’avoir une caution, sachez que cela peut être un excellent moyen d’augmenter votre capacité d’emprunt. La banque sera rassurée par la présence d’un co-emprunteur solvable ou d’une caution.

Votre historique bancaire joue également un rôle majeur. Un bon historique, sans découverts ni incidents, renforce votre crédibilité auprès des banques. Par ailleurs, informez-vous sur les aides et dispositifs qui peuvent compléter votre prêt, comme le Prêt à Taux Zéro (PTZ).

Enfin, consulter un courtier en crédit immobilier pourrait s’avérer très bénéfique. Ces professionnels ont l’expertise pour optimiser votre dossier et négocier les meilleures conditions pour vous. Toutefois, gardez toujours à l’esprit que, quelle que soit votre capacité d’emprunt, les mensualités doivent rester supportables pour vous. Une gestion financière saine est essentielle pour garantir une expérience d’emprunt réussie.

La possibilité d’acheter via une société pour obtenir son prêt immobilier

Acheter un bien immobilier via une société peut permettre de sortir de la règle du HCSF, qui impose une limitation stricte du taux d’endettement des ménages. En créant une société pour acheter le bien immobilier, le taux d’endettement de l’investisseur personnel n’est plus pris en compte, mais celui de la société.

Les institutions financières peuvent aussi voir d’un bon œil un investissement réalisé via une structure formelle. Un bilan solide, des flux financiers prévisibles et les revenus combinés des associés, le cas échéant, peuvent améliorer la capacité d’emprunt et faciliter l’obtention du crédit.

De plus, pour ceux qui souhaitent regrouper leurs ressources avec d’autres investisseurs, une société offre une structure idéale pour regrouper les capitaux. Cela renforce non seulement le dossier de demande de crédit, mais facilite également la gestion de l’investissement.

En termes de conditions de prêt, une société peut parfois bénéficier de termes plus flexibles ou adaptés à ses besoins. En outre, un autre avantage non négligeable est que l’endettement contracté par la société n’influence pas directement l’endettement personnel des associés, ce qui peut être bénéfique si ces derniers envisagent d’autres projets personnels.

Les perspectives pour les taux d’intérêt en 2023

En 2023, les taux d’intérêt pour les prêts immobiliers sont en hausse. Le taux d’intérêt moyen pour un prêt sur 20 ans est passé d’environ 2% en fin d’année 2022 à 3,8% en juillet 2023. Il est donc impératif de bien évaluer votre situation financière et de bien choisir le moment pour contracter et obtenir son prêt immobilier.

En conclusion, même si les conditions d’emprunt sont de plus en plus restrictives en 2023, il est toujours possible d’obtenir un prêt immobilier. Cependant, il est essentiel de bien préparer son projet, de bien gérer ses finances et de faire appel à un courtier en prêt immobilier pour maximiser ses chances d’obtention.

 

 


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