Connaissez-vous l’histoire de ma moto à 120.000 euros ?
Si ce n’est pas le cas, je vous rassure, je ne suis pas devenu bling-bling. À vrai dire, c’est même tout le contraire.
Dans cette vidéo, nous allons parler de l‘état d’esprit (mindset) de l’investisseur et d’intelligence financière.
En effet, je vais vous raconter, à travers un exemple personnel, comment un choix financier peut avoir un impact considérable sur votre vie future.
Pourquoi cette vidéo ?
On me demande régulièrement, à diverses occasions (e-mails, commentaires, conférences, rencontres d’investisseurs), comment faire pour démarrer lorsqu’on a des dettes ou que l’on n’a pas beaucoup d’argent.
Lorsque je creuse un peu le sujet, je me rends compte que, bien souvent, les personnes qui me demandent ça ont en fait une multitudes d’objets en tous genres, et à tous les prix, chez elles. Sans s’en rendre compte, ces personnes ont dépensé une petite fortune (parfois même à crédit) dans tous ces biens de consommation.
La plupart du temps, ces objets ont été achetés dans le seul but de renouveler un même objet, plus ancien, mais qui n’avait pas nécessairement besoin de l’être.
L’histoire de ma moto à 120.000 euros
Pour illustrer ces propos, je pense qu’un exemple personnel vaut mieux que tous les discours du monde.
Il y a quelques années, lorsque j’ai voulu réaliser mon deuxième investissement locatif, la banque m’a demandé de mettre un apport. Même si je vous recommande, dans la mesure du possible, de ne pas faire d’apport, cela ne veut pas dire que vous devez laisser passer une bonne affaire pour autant, sous ce seul prétexte !
Comme je n’avais pas envie de prendre dans ma trésorerie, j’ai préféré chercher un autre moyen de financer les 7.000 euros que me demandait la banque à ce moment-là.
Il se trouve que j’avais une moto, qui passait plus de temps garée dans mon parking qu’à rouler sur les routes.
Cette moto valait précisément entre 7.000 et 7.500 euros, soit le montant de l’apport qui m’était demandé par la banque.
Une décision pas facile à prendre
La réflexion qui a suivie, a été de me dire que, plutôt que de conserver cette moto qui me coûte de l’argent, il était plus judicieux de la vendre pour financer un achat qui allait me rapporter de l’argent.
En effet, cette moto me coûtait une certaine somme tous les mois :
- L’assurance.
- L’entretien.
- L’essence
- La perte de valeur du bien.
À l’opposé, un achat immobilier destiné à être mis en location est un actif, c’est à dire qu’il rapporte de l’argent tous les mois.
Après plusieurs semaines de réflexion, je me suis donc résolu à vendre cette moto.
Un impact considérable sur le restant de ma vie
Bien sûr, cette décision n’a pas été facile à prendre.
Mais, aujourd’hui, je ne regrette en rien de l’avoir prise.
Ce qui est intéressant, c’est qu’avec le recul, je suis assez surpris de voir à quel point nous pouvons facilement nous accrocher à des possessions matérielles.
Cette moto, si j’avais décidé de la conserver, continuerait à me coûter de l’argent tous les mois. Elle aurait également perdu encore un peu de sa valeur.
À l’inverse, l’appartement que j’ai acheté vaut maintenant 120.000 euros, et sa valeur continue d’augmenter au fil du temps. Voici donc la fameuse histoire de ma moto à 120.000 euros.
Mais le plus intéressant, dans tout ça, c’est que ce bien immobilier me rapporte aujourd’hui 1.500 euros par mois. Inutile de vous dire que la moto est largement remboursée, et que je peux désormais m’en payer une chaque année, si cela me dit.
Et vous, quels choix allez-vous faire ?
Bien sûr, cet exemple ne concerne que moi. Nous sommes des êtres uniques.
Ma situation n’est pas forcément comparable avec la votre, qui n’est elle-même pas forcément comparable avec celle de votre voisin.
Seulement, posez-vous les questions suivantes :
- Quel(s) choi(x) êtes-vous prêt à faire pour atteindre votre objectif ?
- Quel impact ce(s) choi(x) aura(ont) sur votre vie dans un, cinq, dix ou vingt ans ?
- Qu’est-ce qui vous empêche, aujourd’hui, de prendre une décision ?
Je suis très curieux de lire, dans les commentaires ci-dessous, vos réponses.
Je me demandais où tu voulais en venir avec ce titre accrocheur et je n’ai pas été déçue 🙂 ! C’est vrai que nous avons tous une certaine tendance à accumuler les objets dont nous ne servons pas. Les déménagements sont une super opportunité pour les identifier. Le grand nettoyage de printemps (certes un peu démodé) également ! Peut-être une idée à remettre au goût du jour pour épargner son prochain apport ?
Le sujet tombe à pic, car nous en sommes avec mon mari à notre troisième investissement immobilier et la banque nous suit pas.
Le premier était une maison à coté de chez nous, RAS, elle s’autofinance. Puis le second, c’est un appart à la montagne, la banque nous a suivi sans souci pour l’intégralité (prix d’acquisition, notaire…).
Le troisième que nous aimerions c’est pour un immeuble de rapport, rénové, bien situé et entièrement loué (vide…pour le moment !).
Seul hic, la banque veut un apport ou que l’on ait en épargne disponible les frais de notaire, soit un peu plus de 20k€ !
Nous n’avons pas du tout ce montant dans notre trésorerie et pourtant l’immeuble nous plait beaucoup… et malheureusement nous n’avons pas non plus de moto à vendre, ni d’objet similaire.
On est bloqués et très déçus.
Dernières issues, vues avec le vendeur (ancien agent immobilier) :
RDV demain matin avec une autre banque pour voir si elle nous suit (j’ai un doute), RDV mardi avec un courtier en immobilier.
Le vendeur nous laisse jusqu’à mercredi pour trouver le financement, après ça, il passe au second qui lui a fait la proposition…
On ne sait pas quoi faire pour y arriver, alors j’erre sur le net et me voilà à vous écrire ce (long) commentaire.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout, si vous y êtes arrivé ! ^^
Bonjour Elisa,
Je sais ce que c’est…
Si vous n’avez absolument pas de trésorerie, il va falloir batailler jusqu’à trouver une banque qui vous finance à 110%. Il y en a encore.
Je pense que le courtier, s’il est bon, devrait vous être d’une grande aide.