Cet article fait partie d’un carnaval d’articles, organisé par Lucien du blog Riche de Temps. Le thème de ce carnaval est « Une pratique qui me rend plus heureux chaque jour ». Nous allons donc sortir un peu du cadre de l’immobilier pur et dur, pour un article un peu plus basé sur le développement personnel.
Difficile de dire quelle pratique me rend plus heureux chaque jour, tellement il y en a. Entre faire du sport, cuisiner, voyager, aider les personnes qui veulent investir dans l’immobilier, passer du temps avec mes proches, écouter de la musique, me promener, aller au restaurant, faire la fête ou me reposer, c’est vrai que le choix est vaste.
Cette pratique qui me rend plus heureux
Face à toutes ces pratiques qui me rendent un peu plus heureux chaque jour, il a fallu faire un choix. Je me suis donc demandé quel était le point commun à toutes ces activités. Quel est le fil conducteur qui permet de relier toutes ces choses entre elles ?
La réponse est tombée d’elle-même : c’est la liberté. Le fait de me réveiller chaque matin sans avoir la contrainte de devoir me rendre au bureau et de passer la plus grande partie de ma journée à réaliser les rêves de quelqu’un d’autre me rend plus heureux chaque jour.
Pourquoi donc ? Tout simplement car la liberté dont je dispose me permet de réaliser toutes ces petites choses citées plus haut. Je n’ai plus besoin d’attendre patiemment le vendredi soir ou les prochaines vacances pour faire ce qu’il me plaît.
Le simple fait de me réveiller, chaque matin, et de pouvoir savourer ce moment en me disant que la journée m’appartient, me rend plus heureux. Les possibilités sont infinies. Je suis libre d’organiser mon temps comme cela me chante. Pas d’obligations et peu de contraintes.
Faire ce que l’on aime
Finalement, ce qui rend plus heureux, c’est le fait de faire ce que l’on aime. Si, en plus, on peut le faire souvent, alors c’est gagné.
Au moment où j’écris ces lignes, je suis assis sur ma terrasse au beau milieu d’une forêt de pins, avec le bruit de l’océan au loin. On est un lundi matin de Novembre, il est 10h30 et je pense à mes anciens collègues coincés entre quatre murs dans leur bureau. J’y pense régulièrement pour ne pas oublier à quel point la frustration peut rapidement s’installer et peser sur notre humeur. Je n’ai pas mis mon réveil, d’ailleurs cela fait plusieurs mois qu’il n’a pas servi. Au lieu de ça, je me suis réveillé avec la lumière du jour et le chant des oiseaux.
Quand je repense à ma vie un an plus tôt, j’étais devenu aigri de devoir subir les directives d’un chef. J’étais déprimé à l’idée de me dire que j’échangeais cinq précieux jours de ma vie, chaque semaine, contre seulement deux jours de liberté. C’est comme d’échanger un billet de cinq euros contre une pièce de deux euros : pas terrible comme deal. Mais le pire, c’était quand même de passer des journées pleines à faire quelque chose que je n’aimais pas/plus et d’arriver à la fin de la journée, pour me dire « encore une journée de gaspillée et que je ne récupèrerai jamais« .
Le temps est notre ressource la plus précieuse
Je n’ai jamais été aussi heureux que pendant les quatre derniers mois, depuis que je profite pleinement de mon temps. Alors, bien sûr, cela ne veut pas dire que je ne fais rien de mes journées. C’est même plutôt l’inverse.
Disposer à 100% de mon temps m’a permis de réaliser mille fois plus de choses en quatre mois qu’en quatre ans. Cela ne fait que quatre mois, mais j’ai l’impression d’être libre depuis plusieurs années, tellement la perception du temps change de façon importante.
Quand j’étais salarié, ma vie était rythmée par les week-ends. Le dimanche soir, je me disais toujours « allez, plus que cinq jours avant le week-end ». Du coup, les semaines étaient longues et le temps passait vite. Contradictoire ? Pas nécessairement. En fait, comme je ne vivais que le week-end, mes objectifs temporels étaient de 7 jours en 7 jours. On arrive à la fin de l’année et on se dit « C’est passé vite, et je n’ai fait que ça« . On a l’impression que le temps nous échappe.
Maintenant, c’est l’inverse. Les journées passent à une vitesse hallucinante. Par contre, quand j’arrive à la fin de la semaine, je me dis « J’ai réussi à faire tout ça en seulement une semaine !« . Il y a un sentiment d’accomplissement assez dingue. Le résultat, c’est que j’ai l’impression qu’il s’est écoulé beaucoup plus de temps qu’une simple semaine.
Donc, encore une fois, faire ce que je veux de mes journées est ce qui me rend le plus heureux.
L’immobilier m’a rendu plus heureux
Alors, bien sûr, tout cela a quand même un rapport avec l’immobilier.
Si je peux profiter de cette liberté aujourd’hui, c’est grâce à l’investissement locatif. En quelques années, je suis passé d’un patrimoine proche de zéro à plusieurs appartements. En couplant des acquisitions faites à très bon prix et des stratégies d’exploitation à haute rentabilité (notamment la location saisonnière), j’ai réussi à dégager un bénéfice mensuel qui me permette de m’affranchir du travail salarié.
Mais, si cela a été possible, c’est aussi parce que j’ai cette passion de l’immobilier. Lorsque je visite un appartement ou lorsque je meuble et décore un logement, j’ai ce frisson et cette volonté que tout soit parfait. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai passé quelques jours dans deux de mes appartements pour voir ce que je pouvais améliorer pour les prochains clients.
Je pense d’ailleurs que c’est ce qui fait toute la différence entre un investisseur pour qui c’est du bonheur et un investisseur pour qui c’est une contrainte. Sans passion, vous risquez de rapidement vous essouffler.
Et vous, est-ce que l’immobilier vous permettrait (ou vous permet déjà) d’être plus heureux chaque jour ? Dîtes-moi dans les commentaires si c’est le cas et ce que ça a changé pour vous.
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